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Peut-on « verdir » le transport maritime ?

L’un des aspects les plus importants de la gestion d’une entreprise réussie est d’avoir un processus d’expédition des marchandises bien pensé. Cela est valable aussi bien pour les entreprises de déménagement et de transport que les entreprises d’import/export. Toutefois, l’expédition a maintenant une nouvelle dimension, que les entreprises, de tous secteurs confondus, doivent prendre en compte. Compte tenu de la rapidité avec laquelle l’environnement est endommagé, les clients commencent à prendre note de la façon dont leurs commandes sont emballées et expédiées.

Aussi, une entreprise qui se soucie de la préservation de l’environnement est une entreprise qui se démarque de ses concurrents. C’est là que le transport écologique entre en jeu. La façon dont vous expédiez vos articles peut affecter considérablement notre environnement. Si vous trouvez des moyens de minimiser votre impact, vos clients ne pourront qu’apprécier vos démarches. Le transport maritime est très sollicité par les entreprises, mais comment le verdir ? Suivez ce guide !

Pourquoi faut-il verdir le transport maritime ?

La grande majorité des biens que nous utilisons ont passé au moins un certain temps à voyager sur des cargos. En fait, ces navires facilitent plus de 80 % du commerce mondial. Malheureusement, ces énormes navires qui sillonnent les océans et les voies navigables du monde entier consomment beaucoup de combustibles fossiles. Certains d’entre eux consomment jusqu’à 100 tonnes de pétrole par jour. Si l’industrie mondiale du transport maritime de marchandises était un pays, elle se classerait au sixième rang pour les émissions de dioxyde de carbone (CO2) bien avant la Corée du Sud, l’Iran et le Canada.

Le transport maritime a également plusieurs autres effets négatifs sur l’environnement. Outre les émissions de dioxyde de carbone, les navires émettent également de grandes quantités de particules fines, de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote qui sont tous mauvais pour nous et notre environnement. En plus de cela, les cargos se heurtent également à la vie marine à un rythme alarmant. Les collisions avec les navires sont, en effet, l’une des principales causes de mortalité pour de nombreuses espèces de baleines dans le monde.

Mais aussi mauvais que tout cela puisse paraître, le transport de marchandises est l’un des moyens les plus efficaces et les plus écologiques pour acheminer des marchandises d’un point A à un point B. Les grands navires n’émettent qu’environ la moitié de la quantité de CO2 émise par les trains, un cinquième de celle émise par les camions et seulement un cinquantième de ce que les avions émettraient pour transporter la même charge.

Il est donc plus intéressant et plus responsable de confier le transport de ses marchandises à une entreprise spécialisée dans le transport maritime telle que m2rmaritime.com, un transitaire maritime d’expérience. Vous pouvez faire appel à cette entreprise pour le transport en container, en groupage et hors gabarit. Si vous souhaitez importer des véhicules, le transport maritime est également une solution plus économique et plus écologique. De plus, les professionnels en transport international de marchandises vous assurent la bonne expédition et l’intégrité de vos biens. Vous pouvez même bénéficier de solutions de transport adaptées à vos besoins.

Pour une entreprise œuvrant dans le commerce international, le transport maritime permet d’optimiser les coûts. Il faut aussi noter que le transport maritime n’est pas uniquement adapté au grand volume. En effet, le transport en groupage permet de transporter des marchandises de 1 à 10m3.

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Comment verdir le transport maritime ?

Malgré le fait que le transport maritime pollue moins que les autres types de transport avec la même charge, il est au cœur des préoccupations environnementales. Face à cela, les compagnies de transport maritime ont commencé à employer des stratégies innovantes pour économiser du carburant et réduire la pollution. La « navigation lente » fait partie de ces stratégies. Elle permet aux navires de brûler moins de carburant et de réduire les émissions en avançant plus lentement que d’habitude.

Le passage à des carburants plus propres, comme le gaz naturel liquéfié (GNL), est une autre solution évidente à court terme, mais elle n’est pas aussi efficace à long terme. Une autre solution envisageable est l’installation de purificateurs de gaz d’échappement, qui pulvérisent un fin brouillard d’eau pour éliminer les polluants des gaz d’échappement des navires avant qu’ils ne puissent se frayer un chemin dans l’atmosphère. Mais ces dispositifs nécessitent de l’énergie, ce qui entraîne une augmentation de la consommation de carburant. De plus, les eaux usées qu’ils génèrent sont parfois déversées dans l’océan, ce qui a un effet négatif sur l’écosystème marin.

À plus long terme, les défenseurs de l’environnement espèrent une décarbonisation totale de l’industrie du transport maritime. Des projets sont en cours pour des navires à hydrogène à combustion propre. En attendant, le premier cargo à propulsion électrique, le Yara Birkeland de Norvège, est en voie d’achèvement. Ce navire de 260 pieds de long transportera des produits chimiques et des engrais sur une route relativement courte de 50 km. Par ailleurs, l’Energy Observer est un bateau fonctionnant à 100% d’énergie renouvelable a prouvé que l’éolienne, le solaire et l’hydrogène sont des alternatives efficaces pour une navigation sur de longues distances en mer.

Malgré ces progrès, le transport de marchandises continuera à rejeter de grandes quantités de polluants dans l’atmosphère dans un avenir prévisible. Bien que les navires à batteries aient vu le jour et aient été essayés, leur portée est tout simplement trop limitée pour permettre le remplacement en masse des flottes de cargos existantes. Néanmoins, les efforts de tous les acteurs du transport maritime commencent à se faire ressentir, ce qui laisse penser que le verdissage de ce secteur est sur la bonne voie.

L’Organisation internationale maritime a d’ailleurs signé un accord ayant pour but d’établir des objectifs de transition énergétique impliquant 173 pays signataires. Cet accord incite les pays membres à réduire leur émission de CO2 de moitié d’ici 2050 par rapport à celui de l’année 2008.

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Cyperus

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