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Auto-école : Une économie dans une mauvaise passe

Le signal d’alarme a été tiré par les syndicats des auto-écoles de France, face à la hausse de la TVA, le manque de reconnaissance de leur travail du gouvernement et bien évidemment la crise économique qui continue de sévir, pas que sur la France, mais partout dans le monde. Nous avons essayé d’expliquer dans cet article les différentes difficultés que rencontrent les auto-écoles pour vous aider à comprendre le malaise qui est en train de s’y installer et qui commence à les plonger financièrement.

Un prix juste ?

Les étudiants sont souvent les premiers clients des auto-écoles. Malheureusement, ils sont eux aussi frappés par la crise, voire plus que les travailleurs. Les moyens des étudiants est donc plus faible et il leur est donc plus difficile de passer le permis. Ils se retrouvent dans une situation où l’échec est impossible, car ils savent qu’ils devront de nouveau payer pour passer le permis. Cette situation difficile rend la communication compliquée avec les auto-écoles qui tentent d’appliquer le prix le plus juste possible.

Le peu de reconnaissance de leur travail

Les inspecteurs au permis de conduire sont de moins en moins nombreux. Leur travail est très peu reconnu par le gouvernement et les moyens sont de moins en moins présents. Nombre d’entre eux ne seront pas remplacés suite à une mutation ou à un départ à la retraite. Cela rend les choses encore plus compliquée pour trouver des dates de passages au élèves. De plus, les moniteurs d’auto-école, pourtant diplômé d’Etat et ayant un rôle important dans l’apprentissage des jeunes, sont payés au SMIC. Ils estiment que c’est trop peu par rapport à la responsabilité qu’ils exercent. A l’heure où nous parlons de sécurité routière, d’accidents sur les routes, etc.

D’autres formes de concurrences

Beaucoup d’auto-écoles proposent des forfaits de base (à partir de 20 heures de conduite) très peu cher pour faire appel à un maximum de jeune qui pensent avoir la bonne affaire sous les yeux. Malheureusement, c’est très rarement le cas. Avec un prix d’appel très bas, ils sont en revanche très chers quand il s’agit de parler d’heures de conduites supplémentaires. De plus, les moniteurs sont en générale très chargés et ne peuvent pas passer de temps à expliquer les différents points importants de la conduite. Enfin, obtenir des dates dans ce genre d’établissement relève du parcours du combattant. De plus, il vous faudra éviter les associations qui proposent des initiations à la conduite, car elles sont pour l’heure pas souvent habilitées à le faire.

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